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28 mars 2013

Carnet de Bord.

Day #4 - Hitchhiking

"Je m'appelle Funny Bear, je m'appelle Funny Bear !"

Réveil. Tôt. Lancer de coussin sur la source de la perturbation auditive. Après 10 minutes, me re-voilà prêt à partir. Une visite de courte durée, comme toujours je crois depuis mon arrivée en ces lieux. Mais plaisante.

Peter bosse, les autres ont surement cours. Pas la peine d'insister pour m'enuyer ici. Je choppe le premier métro pour villejuif. Puis un bus. Le chauffeur ne connait même pas le nom des villes qu'il traverse, je suis obligé d'éplucher arrêt après arrêt pour trouver celui qui me va le plus. Quand j'ai réalisé que j'avais juste pas assez de sous pour le train, le stop m'a juste semblé être la solution.

Je commence à attendre à l'entrée de l'échangeur. Au bout de 20 minutes, je commence à me questionner sur la pertinence de l'emplacement, et ayant encore pas mal de temps, je décide d'explorer un peu. Je tombe sur trois russes, qui eux descendent à Marseille. On reste ensemble à discuter quelques minutes, puis on se sépare pour trouver plus facilement. Je finis par tomber sur un ingénieur en télécom, qui descend à lyon. Aubaine. Malheureusement, 60 bornes plus loin son employeur le rappelle, et il doit faire demi-tour. Me voilà sur une aire d'autoroute, à attendre le prochain qui daigne s'arrêter. Je tente l'entrée de l'aire - un échec. Deux gendarmes viennent me réprimander et me disent qu'il serait préférable de me placer à la sortie. Ce que je fais. 20 minutes plus tard, j'ai un voiture. Un couple qui rentrait de Tunisie par avion, et qui allait en suisse. On discute pas mal dans la voiture, et ils me posent sur une aire prêt de Mâcon. En roulant à 170 tout le long, j'ai quasiment rattrapé tout le temps passé à attendre un chauffeur. J'ai bien aimé le moment où on s'est arrêtés recoller un bout du pare-brise avec du scotch électrique.

Arrivé à l'aire de Mâcon, j'ai à attendre environ 2 secondes avant de trouver un chauffeur, puisque c'est lui qui se propose en me voyant descendre de la voiture. Je trouve ça louche sur le coup, mais au bout de deux minutes de discussion, je comprend que je ne risque absolument rien, malgré que ce mec soit carrément louche, et accepte de monter. Le type commence à me faire de la pib pour la vie en Australie, comme quoi c'est cool, ya du shit, des filles, de l'argent et des plages, et me raconte les quelques combines plus ou moins légales dans lesquelles il trempe et les quelques soucis qu'il a eu récemment avec sa bagnole. Il me dépose finalement à l'entrée de Lyon, où je prend un métro pour rejoindre Ender et Deljhia.

Visite d'un bâtiment en cours de destruction. C'était sympa. On a balancé des portes vitrés du 6° pour essayer d'attirer l'attention des gens, sans résultat. Quelques minutes de parkour, avant de rentrer.

The Baytown Outlaws, en VO.

Et dodo.

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