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29 novembre 2014

Parle.

Then you start to let me in.
And then I don't know if I want to.

"Comment tu t'es fait cette cicatrice ?
- Je me suis blessée.
- Certes... mais encore ?"

It's torture. I want to know you.

Let me in.
What are you?
What do you want?
What do you feel?
... who are you?

Do I want to know?
Vivre l'instant c'est plaisant.
Won't I feel so small that it hurts,
In front of what they were?
Will I be able to be such for you?
Est-ce seulement nous être plaisants, ce que nous voulons ?
Will you let me?
Can you?

Pourquoi moi ? Qu'est-ce qui change des autres ?

Let me know who I am for you. I don't even know that.
Tu met des symboles sur des choses qui ne se montrent pas.
I want to be someone who matters.
Not only someone you're with. Someone pleasing you.
...
Pourquoi ai-je l'impression qu'avec toi, il faut choisir entre les deux ?
Am I?
Just let me know.
Alors mettrais-tu pour moi des mots sur ce que tu ne dis pas ?

11 juin 2014

The Tipping Point.

Cette fois ça y est.

Une fois encore, l'envie d'écrire me prend.
L'envie d'écrire que j'ai envie de vivre.
J'ai envie de ressentir, d'aimer;
Envie d'avoir mal, envie de pleurer.

Voilà un mois que j'n'ai eu qu'envie de dormir.
Dormir pour voir le temps passer, le temps disparaitre.
Dormir pour ne pas penser, ne pas vivre.
Dormir pour ne pas affronter.

Mais aujourd'hui c'est fini.
De toute façon ça va arriver maintenant.
J'peux rien faire pour aller contre.
J'ai pas envie d'aller contre.
J'ai plus envie d'attendre.

"Amor fati", qu'ils disaient. Et bah ouais.

Tu dois devenir l'homme que tu es.
Fais ce que toi seul peux faire.
Deviens sans cesse celui que tu es,
sois le maître et le sculpteur de toi-même.

On ne contrôle pas les courants, mais ça ne nous empêche pas de tenir la barre.

J'voulais t'écrire pour te dire que, ça y est,
Je me suis enfin réveillé.

Finalement, ce texte ne ressemble en rien à ce que j'avais imaginé.
Pas grave.

Tant que j'avais la possibilité de revenir sur mes pas, j'étais incapable d'assumer.
The tipping point is now. I can't look back.
Then, let's look forward.
Let us look forward.
Let us look forward.

Jusqu'à maintenant je regardais le temps passer.
À partir de maintenant, j’attends.
Je t'attends.
*rires*

J'espère que ça en vaudra la peine.
Évidement.

04 juin 2014

Running wild again.

Nope. Nope nope nope.

Nope nope nope nope nope.

My head is running wild again...
...
And it's all in my mind...

I need time.

Days,
Month,
Years,
Lifes.

So many lifes.

This is so much powerful.

Who would understand ?
I'm alone.
Isn't it ironic?

To be alone while this is all about being together?

I'd like to shout "why?",
Finally, Life is so fucking complex.

J'ai passé les quinze premières années de ma vie persuadé que je n'arriverai jamais à trouver quelque chose qui me convienne. Et aujourd'hui je ne sais plus que choisir. Que faire. Qui être.

I'd like to shout "help!",
However, No one could.

But I do.

01 juin 2014

Sur les quais. Eyes to eyes.

Je suis prévisible ^_^

I feel It too.

C'est pas si long un petit mois.
Nécessaire. Cruel mais nécessaire.
Il aurait été trop tôt.

<3

See you soon. :D

19 mai 2014

Where to go?

Trop d'options, trop de paramètres, je sais pas ce que je veux.

C'est grave docteur ? x)

14 mai 2014

Suspens.

Comment puis-je être tant et à la fois impatient et indécis ?
Au point que je suis impatient de connaitre les décisions que je repousse ?

Je ris.
Seul.

En plus d'être risible, c'est idiot.

J'ai perdu de vue qui je suis, et je ne sais plus ce que je veux.
Au point que je suis impatient de voir comment je vais réagir.

Mais je suis lâche, par ce que je le sais. C'est la malédiction du détective.
Tout les éléments sont sous mes yeux, mais je regarde au mauvais endroit.

Je sais que je regarde au mauvais endroit.
Je détourne les yeux.
Je sais ce que je suis et ce que je n'ose pas savoir être.

Regarde ! Dis-le !

Je l'ai dit. Plusieurs fois. Mais ça ne rentre pas.

Regarde !

Le miroir me rejette. Opaque.
Je vois mon reflet qui me tourne le dos.
Le voilà qui se retourne.
Lentement.
Son regarde transperce le mien.

Je vois. Je le vois. Je me vois. Je sais.

Je me sens étanche.
Les idées glissent sur moi comme sur un film protecteur.

“Given how long it’s taken me to reconcile my nature, I can’t figure I’d forgot it on your account, Marty,”
Let's reconcile. Pff.
How many times will I assume that it's done?

09 mai 2014

Guilthy.

What prevents a man who built a house in a lovely place to leave it and to go build another one lovelier place?

Is it comfort?
Is it status quo?
Is it the fear of losing what he has already got?
Is it the fear of not regain it?
Or is it wisdom? Or foresight? Or cynicism?

Or is it... Love?

I plead guilty. Sometimes feelings beat thinking, and nothing can be done against it.

So what is it? What should it be?
An endless race to the best, leaving everything else behind? Leaving the former best?

Or should it be a smooth cynical cakewalk where a blind eye is turned to every bettering opportunity?

Timing is everything.

Let's get opportunistic, cause after all, this is the way it works.
Why would I choose pointless suffering?
Let's take the easy but not-so-easy way.
Wait, is there actually an easy way?
Both choices are cowardice. The cowardice of not choosing the other.
But happiness rely on truth, not on avoiding unhappiness.

But what is the true? Do I really want to move my home in a lovelier place?
If the place is lovelier, the answer is in the question.

Well, fuck.
After all I'm just a man.
Let's explore this other place, let's see what it is, let's see if it's as lovely as it's said.
Maybe what is said is true, and I would build a house there.

06 mai 2014

Liberty.

La définition de la liberté tiens en plusieurs points essentiels que j'ai déjà évoqué, mais développons les :

La liberté, au sens "vulgaire" du mot, c'est faire ce qu'on veut. Tout ce qu'on veut, quand on veut, comme on veut. Cette liberté est celle qu'on perçoit pendant des vacances, pendant qu'on fait la fête, pendant qu'on fait des choses interdites, bref, quand on se laisse aller au désir, aux pulsions, sans se laisser contraindre par aucune morale, aucune lois. Cette liberté est souvent dénigrée par la philosophie, et non sans raisons, mais il est bon de la citer en introduction.

Pour contrer ce propos, on peut citer Rousseau, qui a écrit ceci : "On pourrait, sur ce qui précède, ajouter [...] la liberté morale qui seule rend l'homme vraiment maître de lui ; car l’impulsion du seul appétit est esclavage, et l'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté"

En effet, selon lui, se laisser aller à ses désirs et pulsions serait tout simplement se réduire en esclavage de sa propre condition animale, et le propre de l'homme étant de savoir s'extraire de cette condition par la raison, la liberté humaine réside justement dans notre capacité à nous imposes à nous-même des lois, et à les respecter. Ces limites qu'on s'imposent ne sont alors pas des contraintes à la libertés, mais définissent un domaine d'action où notre liberté peut alors exister.

Ainsi, en posant cette limite, on pose une séparation entre ce que je peux faire, et ce que je veux faire. "Je peux aller baiser toutes les femmes du quartier, mon instinct de reproduction me le conseille d'ailleurs ! Mais je suis libre de ne pas le faire, car je suis un homme fidèle."

En ça résiderait alors la liberté philosophique. D'ailleurs il est important de noter que ces lois qu'on vient se donner sont nos lois, pas des lois extérieures. Évidement, rien n'exclue que ce soit les lois de quelqu'un d'autre, mais l'acte de décider de les suivre est toujours personnel. Si on nous impose de suivre une loi, elle n'entre plus dans le contexte que je viens de développer. En somme, si on décide de suivre la loi d'un état, c'est un acte libre, si l'état nous impose sa loi, c'n'est plus un acte libre. Un autre point important est que cette liberté n'est teintée d'aucune valeur morale : toute valeur morale n'étant que relative et personnelle, en imposer une serait contraire à la notion même de liberté.

Il est alors possible d'en tirer une définition simple : le libre arbitre, à savoir la capacité à associer le discernement (connaissance de cause, conscience de nos actes) à la spontanéité (trouver l'origine de nos actes à l’intérieur de nous, qu'ils soient issus de pulsions ou de la réflexion). En résumant, le libre arbitre c'est notre capacité à choisir les choses que l'on veut faire parmi celles que l'on peut faire, et c'est la plus simple des définitions de la liberté en philosophie.

Le libre arbitre ne repose pas sur nos capacités. Un homme en prison, par exemple, ne peut pas grand chose : Il est en prison. Toutefois, cela ne le prive en rien de son libre arbitre, il est toujours capable de choisir ce qu'il veut faire parmi ce qu'il peut faire (à condition d'être encore capable de discernement. Il est donc possible contrairement aux idées reçues de priver un homme de son libre arbitre, en le privant de sa capacité de discernement avec de la drogue, par exemple. Et je viens de me contredire moi-même, youpi !).

Une autre manière de définir la liberté, cette fois non sur le plan purement philosophique, mais sur le plan des capacités, c'est la liberté d'action.

Cette liberté est facile à définir si on prend le problème à l'envers : quand n'est-on pas libre de nos actions ?

Il existe deux manières totalement distinctes de répondre. Celle des capacités "absolues", et "relatives".

L'approche relative est la plus simple, nous commenceront donc par l'autre : La liberté d'action selon une approche absolue se définit par une liste arbitraire de nos capacités. Dans ce cas, il n'est plus question d'être libre ou de ne pas être libre, mais il est question d'être "libre de". Un oiseau est libre de voler, un poisson est libre de rester sous l'eau sans remonter à la surface et sans mourir, etc. En cela, un homme n'est pas libre de se téléporter, par exemple. Un exemple simple : Si vous décidez de ne plus tuer un seul être vivant, vous en serez incapable, dans ce cas la liberté d'action absolue vous manquera. En effet, vous tuez des insectes, des plantes, des bactéries, en marchant, en bougeant, en respirant, bref, en vivant. Il vous est impossible, même mort, de cesser d'en tuer. Vous n'êtes pas libres de le faire.

L’approche relative quand a elle définit le rapport entre ce que nous pouvons faire selon un approche absolue, et ce que nous avons effectivement la capacité de faire. Un homme est libre de courir, un homme enchaîné ne l'est pas. Cette approche est la plus pragmatique, elle définit ce que l'homme peut réellement faire à l'instant exact ou l'on parle. Ainsi, un paraplégique n'est pas, selon cette définition, privé de la liberté de marcher. Il n'en possède simplement pas la capacité. L'exemple évident d'une privation de liberté relative est le cas d'un homme enchaîné.

Ces deux approches déterminent les capacités d'un individu. Comme je l'ai explique plus haut, la liberté philosophique, le libre arbitre, repose sur deux facteurs :

Le discernement, et la spontanéité. Mais ces deux facteurs reposent eux-même sur la capacité de l'individu : En effet, la spontanéité, c'est nos capacités. La spontanéité, c'est ce que nous sommes capable de créer, notre pouvoir, c'est notre liberté d'action. D'ailleurs, le discernement est lui-même une capacité. Le libre arbitre, donc la liberté, peut donc se définir comme la jonction de nos capacités d'action et de notre capacité de discernement.

On peut donc conclure, après tout cet interminable pavé, que la liberté d'un individu est composée de deux composantes majeures :

La liberté d'action, la capacité, le pouvoir de l'individu, le discernement, la capacité de l'individu à déterminer ce qu'il veut parmi ce qu'il peut. La liberté ne saurait se passer d'aucun de ces deux paramètres, puisqu'un individu privé de discernement n'est pas libre, et individu privé de ses capacités relatives ou, dans certains cas extrêmes, absolues n'est pas non plus libre. Un homme enchaîné n'est certes pas privé de discernement, et donc est toujours capable de libre arbitre, mais sa liberté est tout de même entachée.

Toutefois, même si ces deux axes sont indissociables dans les faits, dans la définition de la liberté, on peut se permettre dans l'exercice de la philosophie de les traiter de manière séparée, choisissant de mettre d'accent sur l'un ou l'autre, pour simplifier le travail de l’esprit sur cette réflexion.

11 avril 2014

Anyone but not everyone.

Well. There comes a time where you don't want to choose, but where not choosing is actualy a choice.

I heard one loves the way I write. So let me write again. C'est marrant, écrire en anglais me rassure. J'ai m'impression de ne pas avoir à assumer les mots.

Il y a cette chose au fond de moi. Profondément incrustée. Au cœur de mon être.

Les mots fuient de mes doigts, je devrais les retenir... Courage.

Je n'avais jamais perdu ma plume.

I don't know what is love. Everyone goes through there I guess.

"L'amour n'est autre chose que la joie, accompagnée de l'idée d'une cause extérieure". Alors j'aime.

J'aime les fleurs et les petits oiseaux, le béton et les arbres, les immeubles et la peur. J'aime la vie, j'aime les gens et les choses. Mais quels gens, quelles choses ? On nous dit qu'on peut avoir ce qu'on veut; dans la vie. Si on s'en donne les moyens.
Mais personne ne nous apprend la suite du proverbe.
"You can get anything,
But not everything."

Je repense à tout ces moments.
"À chercher la personne parfaite, on manque l'imparfaite qui nous fait vivre des moments parfaits."
Je repense à chacun de ces moments. Chaque sensation, chaque regard, chaque instant.
I want to keep them all.

On y revient.

Il est des questions auxquelles il n’est pas de réponses tranchées, mais l’important est d’avoir le courage de se les poser.

How could I love anyone while I love someone ? How could I love someone while loving everyone ?
You can get anyone, but not everyone.

There comes a time you have to choose.

Il y a l'amour horizon, et l'amour passion.
Ouais bien sur, t'as raison.

Mes mots se perdent. Mes doigts se taisent.
Je me perd. Éternelles réflexions que je me suis faites mille fois. Le bonheur ? Le plaisir ? La liberté ? L'amour ? La raison ? Les normes, les lois, les silences, les interdits, les paradoxes, les impasses ? We make mistakes as we set rules. But rules are set. And it's too late.

I don't want to hurt. But I got to choose.

La philosophie n'est pas à propos des réponses. Elle est à propos des questions. Mais les questions ne prennent pas de décisions.

J'ai de mauvaises heures et je me sens lâche, parfois.
Or is it kindness?

I'm kind of lost.

12 mars 2014

Téléportation ?

Splendide réflexion sur le sujet de la  notion de conscience, d'individu, et toutes ces choses là :

16 février 2014

Feel.

Feel.

Sens mon regard se porter sur la femme que tu es.
Sens le mélange subtil de mélancolie et de compassion qu'il porte. Sens-y l'admiration, aussi.

Sens aussi mon âme aux cotés de la tienne. Une simple présence amicale, une main tendue par un bras qui n'a pas la force de te relever.

Sens la chaleur que j'aimerais t'apporter, ce réconfort dont tu es privée.

Il y a tant de choses que les mots ne portent pas.

Les frissons, les pensées, les envies. Choses invisibles qui font la force de la vie.

Tu es Belle, tu es Forte, mais tu ne sais pas Danser ?

L’éternité c’est long quand on marche sans cœur.

*Je suis le cavalier sans tête*
*Et je cherche un amour*
*Au travers les tempêtes*
*Moi je cherche le jour*
*Moi je cherche la flamme*
*Qui viendra m’éclairer l’âme*
*Du haut de ma monture sur des escaliers de brumes*
*J’entends le cri des hommes qui ont perdu l’amour*
*Alors j’envie soudain ceux qui ont larme à l’œil*
*Qui pleurent l’océan à se noyer dedans*

Ne te noie pas Erell. Ne te noie pas dans la Liberté. Si tu ne sais pas Danser, Nage. =)

02 février 2014

Date a boy who travels.

Date a boy who travels. Date a boy who treasures experience over toys, a hand-woven bracelet over a Rolex. Date the boy who scoffs when he hears the words, "vacation," "all-inclusive" or "resort." Date a boy who travels because he's not blinded by a single goal but enlivened by many.

You might find him in an airport or at a book store browsing the travel guides -- although he "only uses them for reference."

You'll know it's him because when you peek at his computer screen his background will be a scenic splendor of rolling hills, mountains or prayer flags. His Facebook friend count will be over-the-roof and his wall will be plastered with the broken English 'miss-you' of friends he met along the way. When he travels he makes lifelong friends in an hour. And although contact with these friends is sporadic and may be far-between his bonds are unmessable and if he wanted he could couch surf the world... again.

Buy him a beer. Maybe the same brand that he wears on the singlet under his plaid shirt, unable to truly let go. Once a traveller gets home people rarely listen to his stories. So listen to him. Allow him to paint a picture that brings you into his world. He might talk fast and miss small details because he's so excited to be heard. Bask in his enthusiasm. Want it for yourself.

He'll squeak like an excited toddler when his latest issue of National Geographic arrives in the mail. Then he'll grow quiet, engrossed, until he finishes his analysis of every photo, every adventure. In his mind he'll insert himself in these pictures. He'll pass the issue on to you and grill you about your dreams and competitively ask about the craziest thing you've ever done. Tell him. And know that he'll probably win. And if by chance you win, know that his next lot in life will be to out do you. But then he'll say, "Maybe we can do it together."

Date the boy who talks of distant places and whose hands have explored the stone relics of ancient civilizations and whose mind has imagined those hands carving, chiseling, painting the wonders of the world. And when he talks it's as if he's reliving it with you. You can almost hear his heart racing. You can almost feel the adrenaline ramped up by the moment. You feel it passing through his synapsis, a feast to his eyes entering through those tiny oracles of experience that we call pupils, digesting rapidly through his veins, manifesting into his nervous system, transforming and altering his worldview like a reverse trauma and finally passing but forever changing the colors of his sight. (Unless he's Karl Pilkington.) You will want this too.

Date a boy who's lived out of a backpack because he lives happily with less. A boy who's travelled has seen poverty and dined with those who live in small shanties with no running water, and yet welcome strangers with greater hospitality than the rich. And because he's seen this he's seen how a life without luxury can mean a life fueled by relationships and family rather than a life that fuels fancy cars and ego. He's experienced different ways of being, respects alternative religions and he looks at the world with the eyes of a five-year-old, curious and hungry. Your dad will be happy too because he's good with money and knows how to budget.

This boy relishes home; the comfort of a duvet, the safety stirred in a mom-cooked meal, the easy conversation of childhood friends and the immaculate glory of the flush-toilet. Although fiercely independent, he has had time to reflect on himself and his relationships. Despite his wanderlust he knows and appreciates his ties to home. He has had a chance to miss and be missed. Because of this he also knows a thing or two about goodbyes. He knows the overwhelming uncertainty of leaving the comforts of home, the indefinite see-you-laters at the departure gates and yet he fearlessly goes into the unknown because he knows the feeling of return. And that the I've-missed-you-hug is the best type of hug in the whole world. He also knows that goodbyes are just prolonged see-you-laters and that 'hello' is only as far away as the nearest internet cafe.

Don't hold onto this boy. Let this boy go and go with him. If you haven't travelled, he will open your eyes to a world beyond the news and popular perception. He will open your dreams to possibility and reality. He will calm your nerves when you're about to miss a flight or when your rental blows a flat because he knows the journey is the adventure. He will make light of the unsavory noises you make when you -- and you will -- get food poisoning. He will make you laugh through the discomfort all while dabbing your forehead with a cold cloth and nursing you with bottled water. He will make you feel like you're home.

When you see something beautiful he will hold your hand in silence, in awe the history of where his feet stand and the fact that you're with him.

He will live in every moment with you because this is how he lives his life. He understands that happiness is no more than a string of moments that displace neutrality and he is determined to tie as many of these strings together as he can. He also understands your need to live for yourself and that you have a bucket list of your own. Understand his. Understand that your goals may at some points differ but that independence is the cornerstone of a healthy relationship when it's mutually respected. You may lose him for a bit but he will always come home bearing a new story and a souvenir he picked up because it reminded him of you, like it was made for you and because he missed you. You might be compelled to do the same. Make sure that independence is on your bucket list and make sure it's checked. Independence will keep your relationship fresh and exciting and when you're together again it will forge a bond of unbreakable trust.

He'll propose when you've breached your comfort-zone, whether it is a fear like skydiving or swimming with sharks or sitting next to the smelly person on an overcrowded bus. It won't be with a diamond ring but with a token from a native culture or inspired by nature, like the penguin and the pebble.

You will get married somewhere unassumed, surrounded by a select few in a moment constructed to celebrate venturing into the unknown together again. Marry the boy who's travelled and together you will make the whole world your home. Your honeymoon will not be forgotten to a buffet dinner and all-you-can-drink beach bars, but will be remembered in the triumphant photographs at the top of Kilimanjaro and memorialized in the rewarding ache of muscles at the end of a long days hike.

When you're ready you will have children that have the names of the characters you met on your journeys, the foreign names of people who dug a special place in your heart if only for a few days. Perhaps you will live in another country and your children will learn of language and customs that open their minds from the very start, leaving no room for prejudice. He will introduce them to the life of Hemingway, the journey of Santiago, and empower them to live even bigger than both of you.

Marry a boy who travels and he'll teach your children the beauty of a single stone, the history of the Incas and he will instill in them the bravery of possibility. He will explain to them that masking opportunity there is fear. He will teach them to concur it.

And when you're old you'll sit with your grandchildren poring over your photo albums and chest of worldly treasures while they too insert themselves into your photographs, sparked by the beauty of the world and inspired by your life in it.

Find a boy who travels because you deserve a life of adventure and possibility. You deserve to live light and embrace simplicity. You deserve to look at life through the eyes of youth and with your arms wide open. Because this is where you will find joy. And better, you will find joy together. And if you can't find him, travel. Go. Embrace it. Explore the world for yourself because dreams are the stuff reality is made from.

Originally published on Where Are My Heels.

01 février 2014

Don't date a boy who travels.

He’s the one with the messy unkempt hair colored by the sun. His skin is now far from fair like it once was. Not even sun kissed, it’s burnt with tan lines. He has wounds and bites here and there, but for every flaw on his skin, he has a story to tell.

Don’t date a boy who travels. He is hard to please. The usual dinner and movie date will not make for a repeat. His soul craves new experiences and adventures alike. He will be unimpressed with the talk about your new dress and new purse. He would rather climb a rock or jump out of an airplane, than hear about your possessions.


Don’t date a boy who travels, because he will bug you to book flights. Every time there’s an airline seat sale, even for a night. He won’t party at Republiq, and he will never pay for Avicii, because he knows that one weekend of clubbing is equivalent to one week somewhere far more exciting.

Chances are he can’t hold a steady job, but even if he could, he’d probably be daydreaming about quitting as soon as he could. He doesn’t want to keep working his ass off for someone else’s dream. He has his own dream, and is busy working at it every day. He is a freelancer; he makes money from something that requires creativity and imagination. Don’t waste his time complaining about your monotony.

Don’t date a boy who travels, he might have wasted his college degree, and he will definitely switched careers entirely. He is now a rafting instructor, rock climbing teacher, or whatever it may be. He’s not sure when the next paycheck is coming, but he’s happy he doesn’t work like a robot all day. He goes out and takes what life has to offer and challenges you to do the same.

Don’t date a boy who travels, for he has chosen a life of uncertainty. He doesn’t have a plan or even a permanent address for that matter. He goes with the flow and follows his heart. No matter how cliché, he dances to the beat of his own drum. He doesn’t wear a watch, but maybe a ring on his thumb. When the waves are calling his life stops for a few moments, and he will become oblivious to everything else. But he has learned that the most important thing in life isn’t just surfing.

Don’t date a boy who travels, as he tends to speak his mind. He will never try to impress your parents and friends with his worldly mind. He knows respect, but isn’t afraid to hold a debate about global issues, social responsibility, or even something as mundane as everyday hate.

Don’t date a boy who travels, because he will never need you. He knows how to sew a button and can cook a mean stew. He can clean up like a whistle, and doesn’t need you to polish his boots. But if you try to help him tie his tie, he will be more than happy to be treated so well by you.

Don’t date a boy who travels, he is too independent. He won’t care whether you join him on his travels. He will forget to check in, and when he arrives, he will immediately hit the town for what’s sure to be a busy night. He’s always living in the present, talking to strangers. He will meet many very interesting, like-minded people. He will share his passion and dreams with people from around the world. In the end, he will get bored with the non-traveling people.

So, never date a boy who travels, unless you can keep up with him. If you unintentionally fall in love with one, don’t you dare keep him. Let him go.

Originally published on Love The Search.

30 janvier 2014

Les capacités du marchombre.

J'ai envie de réagir à ce que tu dis, Mayt, ça m'a interpellé.

Admettons un moment que l'on examine les caractéristiques de ces personnages de fiction que sont les marchombres, si on ne peut pas les réduire à une vision aussi étriquée et épurée que le sont Ellana, Jilano ou Sayanel, on ne peut pas nier qu'être marchombre, dans le monde de Pierre, suppose des caractéristiques et des conditions bien particulières.

C'est une idée, certes, mais une idée qui dans sa composition en nécessite d'autres.
Alors au contraire de toi, si, je pense pouvoir dire que tous les marchombres escaladent des tours.
Parce que si on s'attarde un peu sur la manière dont Pierre les présente, les développe, les fabrique, on s'aperçoit qu'ils sont un certain rapport à la liberté, un certain rapport à soi, un certain rapport au monde.

Ils ne sont pas tout et n'importe quoi.

Ce "certain rapport" exige pour être présent, des conditions, comme un rapport physique et extrêmement exigeant à son propre corps. Une indépendance totale, financière, morale, éthique, sociale.

On ne naît pas marchombre (même la grande Ellana doit apprendre, elle naît avec un incroyable potentiel, elle naît pour devenir marchombre, mais elle ne naît pas marchombre), on le devient à travers certaines conditions, entre autre un entraînement incroyablement intense et sans pitié qui développe un rapport à son propre corps et à soi, à ses propres limites qui serait inconnu sans cela, de même qu'en parallèle une compréhension et une philosophie de la liberté qui ne peut s'épanouir et se vivre que dans ce rapport là au corps.

Ne vous y trompez pas, les marchombres sont un corps de l'élite, et seuls les plus persévérants, les plus résistants, les plus sensibles à la formation de marchombre parmi les rares élus choisi pour la suivre le deviennent. Ce n'est pas pour rien que Pierre les a décidé si peu nombreux : Bien peu peuvent et se révéleront être à la hauteur, être accordé à ce qu'exige la voie du marchombre.

Ce n'est pas parce qu'on se sent un peu marchombre sur les bords qu'on l'est, dans le monde de Pierre en tout cas. La philosophie marchombre, même en Gwendalavir, ne doit certainement pas plaire qu'aux seuls marchombres. Elle ferait rêver n'importe qui qui n'est pas déjà bien ancré dans son propre chemin, et pourtant ça n'en fait pas des marchombres.

Même lorsque qu'Ellana comprend, lors de l'épreuve finale que Jilano lui fait passer, qu'elle est marchombre, libre ou enchaînée, jeune ou vieille, elle le comprend parce qu'elle sait qu'elle l'est devenue. Et que maintenant qu'elle l'est devenue, rien ne pourra jamais l'ôter de cette voie là. Mais elle n'a jamais été marchombre comme ça en se reconnaissant dans les idéaux qui lui étaient présentés. Elle l'est devenue au terme d'exigeantes et éprouvantes conditions, d'un apprentissage terriblement ardu, parce que c'était le seul prix à payer pour le devenir. Elle l'est devenue en parcourant ce chemin, elle l'était parce qu'elle était sur CE chemin.

Alors non un marchombre ne peut cesser d'être souple et agile, d'escalader des tours, parce que c'est ce qu'est le marchombre. Non pas l'escalade, non pas le combat, ni la souplesse, mais CE rapport au monde, LE rapport au monde que tout ceci produit. Et il ne s'acquiert que de cette manière là, parce qu'il est vécu, et la seule manière de le vivre, c'est de passer par là.

Donc bien sûr que si il ne suffit pas, du moins dans le monde de Pierre, de se réclamer marchombre pour l'être. Et dans le monde réel, si c'est vraiment la question, non plus. Parce que justement, marchombre n'est pas n'importe quoi. Marchombre est une idée avec un sens, un sens qui disparaît si tu lui enlève ses piliers.

Se dire et se sentir marchombre n'a aucun sens, si ce n'est que tu vois des affinités entre la philosophie crée par Pierre pour ses personnages et ce que tu voudrais bien être.

Mais être marchombre, c'est totalement différent. Ca veut dire être quelque chose de bien particulier, quelque chose avec un sens propre totalement différent que celui que tu voudrais bien lui donner.

La liberté du marchombre ce n'est absolument pas faire n'importe quoi, être n'importe qui.

Car si le marchombre fait ce qu'il veut, ce qu'il veut découle de sa condition de marchombre. Être marchombre, ça veut dire vouloir certaines choses et ne pas en vouloir d'autre. Ca veut dire faire certaines choses et s'abstenir d'en faire d'autres. La liberté ce n'est pas du tout, du tout pourvoir faire n'importe quoi, c'est d'être en harmonie parfaite avec sa nature profonde, avec ce que l'on est, et de se donner tous les moyens de le faire. Donc être marchombre, c'est bien être libre, oui, mais cette liberté exige de quoi se déployer, exige d'être quelque chose de très spécial.

Marchombre n'est pas un titre en effet, c'est une essence, une nature. Et s'il est dans la nature de l'homme d'avoir deux bras et deux jambes, il est dans la nature du marchombre de posséder une souplesse et une harmonie corporelle extraordinaire, il est dans sa nature d'être extrêmement solitaire et totalement indépendant, pour donner les archétypes. Même les plus vieux des marchombres qui sont donc diminués physiquement par l'âge, restent des personnes hors du commun sur ces critères.

Si ces attributs ne sont pas ceux de notre nature, alors c'est simple : C'est que nous n'en sommes pas. Cela ne veut pas dire que nous ne puissions pas le devenir, bien sûr. Mais tant que ces attributs seront manquant, se dire marchombre a autant de sens que de se dire forgeron et ne pas pouvoir brandir un marteau. Ou, pour prendre un exemple encore plus parlant, prétendre être un dragon alors que l'on n'est qu'une chèvre.

Donc entre désirer être marchombre, se dire ou se sentir marchombre, et l'être véritablement, dans ce monde comme en Gwendalavir, c'est un univers de différence. Et peu ont eu, auront, ont, la capacité ET la volonté nécessaire à le franchir. Peu en Gwendalavir et encore moins ici peuvent dire simplement "je suis un marchombre" sans que cette affirmation ne résonne autrement que comme une revendication creuse, vide de substance et de sens.

L'habit ne fait pas le moine, pas plus que le nom marchombre ne fait l'être marchombre.
- Revan, sur le forum La Voie des Marchombres. Merci à lui.

23 janvier 2014

Dansons.

Life is not that complex.
Why would we make it so ?

C'est une Danse.

Chacun valse au rythme de la musique, rit, tournoie, échange.
Chaque partenaire est une joie. Un sourire.

Mais la musique ne s'arrête jamais. Brisant sans cesse les liens qu'elle crée.
Nous somme des gouttes d'eau en ébullition. Il est aussi facile de dire au-revoir que bonjour.

Quelles sont ses exigences ? La musique de la vie nous est offerte, belle et simple. Nous sommes libres. C'est nous qui avons créé les pas, c'est nous qui avons créé les danses.

La souffrance naît quand deux danses sont incompatibles.
We make mistakes as we set the rules.
Forget them and you'll never be wrong. Be true. Be spontaneous. Love.

C'est une danse. Alors dansons.

09 janvier 2014

Papa Maman #1

"Quand on a parlé du fait qu'ils sont encore plus paranos que moi, ce n'était ni une plaisanterie ni une hyperbole.

- Je suis convaincu de l'inverse. Tu es plus parano qu'eux, pas par rapport à la vie en général, mais par rapport à eux, justement. Tu crois que quand je veux parler de quelque chose à ma mère, je me tâte pendant une semaine pour savoir si c'est bien, puis j'hésite une autre semaine avant de lui en toucher un mot, et quand je me décide enfin on en parle 5 minutes et c'est fini ? J'ai un ami qui a passé des semaines à échanger des mails avec son père, pour statuer sur les choix qu'il avait fait dans sa vie. Ils ne sont jamais tombés « d'accord », mais ils sont arrivés au point ou son père a dit "ok, je comprend et j'accepte, même si je ne pense pas comme toi". Par ce que tout parent sait qu'on a besoin de faire des erreurs pour avancer, et il l'a laissé essayé cette voie qu'il n’approuvait pas. C'est ça l'accord parental, c'est un lutte, un guerre des idées et des idéaux. Tout le monde n'a pas la chance d'avoir des parents qui prennent conscience « tout seuls » de l'évolution de leurs enfants, c'est un dialogue, une relation sur le long terme, qui permet cette évolution. Pas un : « Au fait maman je peux sortir ce soir ? - Non t'es privée de sortie – Ok tant pis ». Ça c'est ce que le monde a fait des relations parents-enfant, mais c'est TELLEMENT faux.

Pour citer un autre cas, une journée entière à parler devant la cheminée de ce que j'allais faire de mes vacances. Et pas « Est-ce que je peux inviter des copains à la maison ? - Oui/non/demande à ton père ». Une vraie discussion de fond sur les raisons qui me poussaient à vouloir partir de cette manière, sur ces rencontres sur le forum, etc. Une conversation argumentée, bilatérale. Tes parents ne te connaissent pas. Ils ne savent pas qui tu es, qui tu veux être. Juste ce que tu veux faire là maintenant quand tu leur demandes. Ils ne saisissent pas la cohérence entre leur vision de toi erronée par des années de silence, et ce que tu demandes. T'es soudainement plus leur petite fille adorée, mais une vraie personne.

Mais c'est pas la forme qui définit les rapports entre les gens, c'est le fond : J'en ai rien à foutre de savoir si ce soir tu te couches à 22 ou 23h. Quand je te parle là je m'interroge sur ce que tu penses de la vie, des autres, tes valeurs, tes buts, ta philosophie. Des choses que je connais pas sur toi, mais qui me permettent de t'apprendre. Pourquoi moi, illustre inconnu, je ferais ça ? Et pourquoi tes parents, eux, se préoccuperaient de l'heure à laquelle tu te couches, et pas de ça ? Ça te semble pas bizarre ?

T'es grande maintenant, tu commence à savoir comment la vie fonctionne, c'est plus à eux de décider de ta vie, quelle-qu’en soit l'échelle. Et si tu dis à tes parents : « Mon but dans la vie c'est X, et mes moyens pour y arriver c'est Y », ils vont pas répondre « Oh mon dieu mais tu vas te coucher une heure plus tard que ce qu'on avait décidé, ça va pas du tout ! ». C'est du fond que vous allez discuter. J'ai les mêmes discussions avec mes parents qu'avec des amis, des vrais. Le genre de discussion où on discute d'égal à égal, et qu'on se remet en question ensemble. T'en es loin je suppose :P

- Ils ne sont pas dans ce genre de considérations métaphysiques, dirons-nous.

- Ils n'y sont pas ? qu'est-ce que t'en sais ?

- Vagues expériences de lancement de discussions sur ce genre de piste.

- Vagues expériences de lancements. Essaye "franche discussion directe", tu verras, c'est plus efficace en général.

- Vagues expériences signifie expériences peu concluantes.

- J'ai vu ta mère, et c'est pas le genre de personne à être fermée à ce genre de sujets. Je dis pas qu'elle aura de la facilité à les aborder, mais c'est pas non plus le genre de personne à répondre « par ce que c'est comme ça » à toutes les vraies questions de la vie. Montre-lui juste que t'es en age de penser à ce niveau là.

- Ce qui est joyeux, c'est que tout le monde me dit ça au sujet de mes parents. Et à chaque fois j'ai beau expliquer qu'ils sont aux antipodes de leur personnalité hors du cercle familial et dans le cercle familial. J'ai toujours cru que c'était quelque chose de commun à toutes les familles.

- C'est comme ça dans toutes les familles. Mais penses-tu que si ta mère est capable d'en discuter avec des « extérieurs », elle n'est pas capable d'en discuter avec toi ? Rappelle-lui que tu es un humain à part entière. Sa fille, pas juste son enfant. Le rôle de parent évolue avec l'enfant."