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31 août 2013

Paralysie sociale.

"Franchissez une porte et grimpez le plus haut possible"
Le premier franchit une porte et vit une estrade suivie d'un escalier descendant vers l'abîme.
D'une enjambée il monta sur l'estrade, contempla fièrement l'abîme au-dessous de lui et cria victoire.
Le second franchit une porte et vit un escalier montant jusqu'au ciel.
Plus il montait, plus il voyait l'immensité des hauteurs au-dessus de lui. Humilié et découragé, il se mit à pleurer.
Le troisième, ayant entendu leurs cris, s'élança à la suite du premier.

24 août 2013

La Voie est en nous

Pierre Bottero a écrit :
Lorsque j'ai écris ce passage, a la fin de l'envol, j'ai mis en mots la découverte d'Ellana que l'état du marchombre n'est pas lié a de rares et étonnantes capacités physiques mais a la conscience et a la volonté d'arpenter un chemin propre, une voie, à l'intérieur de soi. Un chemin conduisant a sa liberté, a son équilibre, a son harmonie. C'est a ce passage que je songe lorsque des lecteurs me demandent si être marchombre est possible, vraiment possible. A cette question, j'ai envie de répondre qu'il y a deux réponses, celle du savant et celle du poete. Le savant, raisonable et posé, insiste sur le risque qui résulte d'une confusion entre littérature surtout fantastique, et réalité.S'il sait la force des mots et celle des histoires, il considère qu'il y a bien assez de chemins dans notre monde pour s'en inventer de nouveaux. Pour lui, le marchombre est un ami littéraire qu'il serait vain de vouloir ressembler.

J'ai remarqué un truc, tout ce qu'a écrit bottero à propos du marchombre qui ne soit pas le pacte lui même est toujours plus ou moins à coté. J'ai parfois l'impression qu'il est dépassé par la portée de son œuvre.

Être marchombre, ou,être quoi que ce soit d'autre, est-ce que ça nous définit vraiment ? Je ne crois pas non. J'ai récemment discuté de bouddhisme avec un bouddhiste, et j'ai essayé de lui faire comprendre cela : Si tous nos rites, nos actes, nos croyances et savoirs, si tout ça n'est déterminé que par nos choix et nos réflexions, comment pouvons nous nous donner une étiquette ? Il m'affirmait que chacun de ses rites bouddhistes était réfléchi, et qu'il savait pourquoi il le faisait. Je lui ai répondu "dans ce cas, pourquoi tu dire bouddhiste si tu fais ce que tu fais par ta réflexion, et non par ce que c'est ce que font les bouddhistes ?". Il n'a pas vraiment su me donner de réponse. J'en viens à poser la même question : pourquoi nous nommer marchombre, si tout ce que nous faisons vient de nous, et pas d'un dogme extérieur appliqué aveuglément ?

J'ai un peu réfléchi à ça, et une réponse assez simple m'est apparue. Dans les religions, on peut se donner l'étiquette du pratiquant, par ce qu'on accepte les dogmes de cette religion. Dans notre cas, nous n'acceptons aucun dogmes, et cela fait de nous ce que nous sommes.

Mais du coup, est-ce qu'on peut dire que chaque athée est marchombre ? chaque agnostique ? Nah, ça ne suffit pas.

L'autre partie de la définition, c'est celle de la notion de voie plus "traditionnelle". Je suis pompier, politicien, marchand, médecin, soldat, etc. Ou je suis marchombre.

Dans le livre le marchombre s'exprime par le fait qu'il n'a comme objectif que sa voie, et que tout ce qu'il fait à coté est accessoire. Il peut être marchand s'il a besoin de l'être, mais il n'Est pas marchand, il Est marchombre. C'est quelque chose que j'ai remarqué en regardant la version longue d'avatar (lol) : Le héros s'engage dans l'armée, non par conviction politique ou par volonté de se battre pour son pays ou pour la liberté. Non, il s'engage juste par ce que pour lui c'est un bon moyen de progresser personnellement, par l'apprentissage de l'adversité et du combat. En ça je vois une forme de marchombre, sa voie, c'est lui.

C'est ce que Bottero dit par "la conscience et la volonté d'arpenter un chemin propre, une voie, à l'intérieur de soi". Il insiste sur ce point, ce qui fait la voie marchombre c'est qu'elle est à l’intérieur de nous.

Ces deux visions de la "Voie" marchombre sont pour moi parfaitement transposable au monde réel, sans aucune difficulté. En ça je vois le marchombre comme tout à fait réaliste, contrairement à ce que formule Bottero ici. Et encore contrairement à ce qu'il dit, je ne crois pas que la voie marchombre -ou aucune autre- n'est besoin d'être créée. Les voies sont. Le simple fait de choisir de l'arpenter la fait exister. Il n'y a pas besoin de la créer.

Après, la voie ne se limite pas à ça il y a aussi les notions philosophiques d'harmonie/ouverture et autres, qui, en temps que notions philosophiques, sont transposables à toutes les époques et dans tout les temps, sous toutes les formes. La combinaison des trois donne un être que j'imagine sans difficulté arpenter n'importe quelle époque, et n'importe quel contexte.

"La conscience et la volonté d'arpenter un chemin propre, une voie, à l'intérieur de soi"
Pour moi la voie du marchombre est tracée en l'Homme avec un grand H, pas tracée dans le monde dans lequel il vit. Et en ça, elle existe tant qu'il y a des hommes.

15 août 2013

Here we are.

Here we are.

Je viens de passer une soirée à remettre en ligne ce blog et les articles qu'il y avait dessus. Certains l'auront remarqué, la plus part sont issus du forum sha'dho, où j'ai passé énormément de temps, et en passe toujours dans une moindre mesure.

Pourquoi ? Tout d'abord, par ce que le forum, bien que son format soit particulièrement adapté au niveau de la forme, n'est pas assez "à moi", et comme je le disais, exprimer certaines choses sur facebook n'est pas forcément pertinent non plus, c'est donc ainsi que j'ai décidé de m'essayer à nouveau au format blog. Rien n'assure que je continuerais ici, mais le fait que je délaisse de plus en plus le forum me laisse penser que si, je continuerais ici. L'avenir nous le dira.

En attendant, ce blog est parti pour un nouveau départ. J'y publierais mes court textes, mes poésies, mes réflexions et découvertes, et à l'occasion, certains commentaires sur les actualités qui me frappent ou me touchent.

Vous êtes libre de partager ce blog à toute personne que vous pensez intéressée, si je le poste ce n'est pas pour que ça reste un secret, faites en ce que bon vous semble.

Sinon, je ne croit pas que blogger le spécifie quelque part, donc je le précise ici, même si rien d'officiel ne vous y tiens, je vous serait reconnaissant d'appliquer les règles de la licence Creative Commons : pas d'utilisation commerciale, de déformation, ou d'appropriation de l’œuvre. Ce qui est ici est pour tous, mais ça reste mon travail, et si vous voulez vous en servir, demandez moi, je ne mord pas et je dis rarement non.


Voilà où on en est, l'aventure commence ici, si je puis dire. Let's go.

14 août 2013

Quelques bribes.

Il y a des personnes qui se sentent indignes d’être aimées.
Elles ne prennent pas leur place et se font toutes petites,
en essayant de n’ouvrir aucune brèche au passé.


On ne changera pas le monde
Mais il ne nous changera pas


À l’amour, la gloire, l’argent, la loyauté, la justice, je préfère la vérité.

And the wheels just keep on turning
The drummer begins to drum
I don't know which way I'm going
I don't know which way I've come

Y'a que les routes qui tremblent, les destinations se ressemblent


Là-bas
Loin de nos vies, de nos villages
J'oublierai ta voix, ton visage
J'ai beau te serrer dans mes bras
Tu m'échappes déjà, là-bas