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28 mars 2013

Carnet de Bord.

Day # inconnu.

17h, 20 heures. Une bonne séance d'aikido. Vraiment bonne, deux heures et demies à passer sur les tatamis et avec les armes, une séance riche d'échanges et de détails à préciser. Tout commence à se mettre dans l'ordre, on dessine les rails de la progression qui nous précéderont pour un bout de temps. L'apprentissage de la lecture aide au développement du QI.

Et puis il y a des gens avec qui j'aime bien passer du temps. Rêver chacune à notre manière, partager nos rêves, notre fatigue et notre désespoir. Une personne avec qui on a envie de parler.

Ah, mais avant ça, j'en oublie la moitié: vendredi, début d'aprem. Dormir un peu, ranger l'appartement, travailler un chouilla, se préparer et croiser Mayt à toute allure avant d'être en se dépêchant pour minimiser le retard avant la séance au dojo. Toujours se presser, et pour une fois c'était les autres qui étaient à la bourre.

Donc je suis avec mon amie, marchant du dojo jusqu'à chez moi tout en parlant, aucune envie de se presser. Oui, je le savais, j'étais sensée manger avec "eux". Juste Peter et Mayt, dans ma tête. Passer chez moi changer de sac et prendre de l'argent, dire au revoir à mon amie, prendre le métro jusqu'à gare du nord. Tourner autour du pâté de maison (hum, immeubles) avant de voir que le Mac Do était juste devant mon nez. Un Mac Do, tssss. Mais bon, au bruit entendu au téléphone, je me doutais que l'on ne serait pas que 3 à se retrouver.

Et voilà qu'à peine arrivée, à peine le temps de dire bonsoir, un coup de téléphone. Et voilà qu'à peine le coup de téléphone finit, à peine le temps de discuter, et tous les autres s'en vont. A peine le temps de se poser, et on repart un peu à l'aveuglette direction gare de Lyon.

Pas d'histoire d'amour ou de liberté dans mes souvenirs, mais plutôt de voyages, de projets, de comment faire les roulades d'aikido/parkour. Enfin, maintenant que tu le dis, on a parlé un peu de lumière, aussi. Pas celle, chaleureuse, qui se met juste derrière votre dos pour vous pousser et vous surveiller, celle presque trop brillante, presque pas assez visible, trop lointaine. Mais je me fais des idées, tout ça n'est qu'un jeu.

La gare était très confortable, être assis en tailleur sur les bancs face à un clodo ronflant par dessus son double menton, un bouteille de coca (oui, de coca) à ses pieds, le bas de la chemise ouverte sur un ventre poilu était très agréable. Avec des gens qui parlaient fort sur sa droite, je crois. Le panneau d'affichage bat son train, notre conversation se continue, Je n'ai pas encore vu souvent Mayt laisser des blancs pendant une discussion.

Toujours les mêmes, les gens ne changent pas en un mois. Ou si peu. Une slackline, en effet. Lourde slackline et pas pratique à ramener à pieds, il commence à pleuvoir j'ai bien fait de mettre mes lentilles. Sandwiches, queue dans le supermaché, salade de fruits maison à posteriori.

La soirée était assez sombre, pâle, avec de l'énergie statique. Pas de fausse idée, c'est plutôt bon signe.

Maïata

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