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28 mars 2013

Carnet de Bord.

Day #4 bis

Y a ce mec qui est à Paris et qui s'imagine être à Lyon sur le pouce dans la soirée, on verra bien.

Quelques heures passent, le son si longtemps perdu me rattrape. Des airs de changements s'infiltrent dans mes doigts. Tellement de stress qui s'évapore devant cet interface bleuté.

Apparemment il y arrive, et je vais le chercher au métro après qu'il ait fait tout Lyon en arc-de-cercle vu qu'il ne connait apparemment pas les bus ou les trams. Il se tient un peu plus droit, il marche un peu mieux et sa fatigue ne se voit globalement pas dans les hanches; progression. Il me fixe droit dans les yeux alors qu'on se rejoint, je décide de ne pas soutenir son regard jusqu'à ce qu'il cède; futilité. Pour le restant de son séjour je ne laisserai mon regard croiser le sien plus d'une seconde ou deux.

C'est marrant de le voir essayer de s'agencer avec ma louve. Il n'y arrive définitivement pas. On va se promener un peu, je veux lire à nouveau ce que j'ai écris avec le disparu et la détachée. La sécurité est toujours aussi médiocre, même le vacarme et l'évidence ne saurait les faire bouger. Plus de matériel électronique, seulement le vide. L'absence de défi réduit le plaisir à presque rien.

La soirée passe dans un silence imposé par un film vide. Un silence du verbe et de la réflexion.
Sommeil

Ender

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