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28 mars 2013

Carnet de Bord.

Day #3 - Running & Climbing

On avait prévu d'être à 11h à l’hôpital. On s'est levés à 11h30. Tant pis. Les pancakes étaient bons :D

En sortant, nous faisons un petit détour par l'opéra de paris, et cherchons des toits accessibles. Après deux ou trois tentatives plus ou moins vaines, nous décidons de laisser tomber pour nous concentrer sur notre objectif premier.

C'est donc avec deux bonnes heures de retard que nous commençons, Shinaï et moi, l'exploration du bâtiment en travaux, en plein milieu de l'hôpital Pitié-Salpêtrière. Si on oublie la voiture de flic qui se gare dans la rue d'en bas pendant que je suis suspendu à un échafaudage au 7° étage, l'exploration était tout ce qu'il y a de plus banale. Quelques graffitis intéressants, un allez-retour jusqu'au toit, et nous voilà à nouveau dehors. Le fameux système de surveillance était visiblement un gros coup de bluff.

Retour chez Maïata pour aller manger. Shinaï et moi passons tout le début de l'après-midi perdus dans nos pensées, à écouter Eddie Vedder nous compter la médiocrité de notre société. Pas un mot d'échangé. Juste une heure, l'un à coté de l'autre. Une heure à osciller entre Cœur et Esprit. Entre Joie et Pleurs. Une heure épaule contre épaule. Yeux dans les yeux.

La musique s'arrête. Le silence s'installe.

"On y va ?"

"Ouais."

Et c'est reparti. La vie reprend son cours, comme si cette heure n'avait pas existé, ou bien comme si elle durait depuis toujours. Je ne sais plus.

Parkour. On a filé à l’arène de Lutèce. Une bonne demi-heure sur les saut de press, une autre sur les saut de chats. Rencontré quelques traceurs parisiens. Des passes-murailles, des saut de bras. D'autres press. Plus haut cette fois. Le temps se perd à l'entrainement. Rappel à la réalité. Le train. Vite.

On file rejoindre Jussieu. Pas de bol, le hall est rempli de contrôleurs. Tant pis, on traverse le campus à pieds. Et le gardien... Ce gardien qui nous rattrape pour nous dire que non, le dimanche, on a pas le droit de traverser Jussieu si on est pas étudiants, et qu'il faut qu'on montre notre carte. Pff. Demi-tour. Un quart d'heure de perdu.

Et on cours. On l'a eu finalement, mais c'était juste. La mère de Shinaï m'aurait tué, si elle en avait eu le temps.

Je repasse chez Maïata chercher mes affaires. Je reste manger un petit truc, et je repars pour chez Erylin, qui cette fois à rangé son appart. C'est tout petit ^^. M'ai j'aime beaucoup.

Niveau intimité, c'est encore pire que chez Maïata, la douche est dans la même pièce que tout le reste, c'est à dire la seule pièce x)

Après avoir réfréné quelques pensées coupables, je jette un coup d'œil par le velux. Pas eu le droit de monter sur le toit, elle m'a pas laissé faire (grr ^^). On a passé la soirée à se battre avec le wifi en mangeant des feuilles de choux et en écoutant Funny Bear.

Puis j'ai trouvé ce bouquin. "Le Nihilisme Européen". Nietzsch. Passionnant.

Et puis dodo. Un regard à Erylin avant d'éteindre la lumière. J'aime bien regarder les gens dormir.
Et puis, ça aurait été dommage.
*sourire*

Bonne nuit.
- Bonne nuit.

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