Day #1 - The train.
J'ai rencontré un mec bizarre dans le train. Il est venu me demander, gare de Valence, s'il pouvait monter à coté de moi dans le train, vu qu'il avait pas de billet. On a commencé à discuter. La quarantaine, les dents jaunes, sent la bière, a un gros chien noir avec lui. Il a commencé à me raconter sa vie. À l'écouter ce type avait tout fait. 5 ans d'armée, puis mis en incapacité pour problèmes médicaux. Deux ans sans le sou, un braquage, 7 ans de tôle, et à la sortie une vie de baroudeur bien remplie. Le tour du monde avec deux chiens et un sac à dos. Bref, le type parfait pour passer le temps en somnolant dans le train.
J'débarque finalement à paris trois heures plus tard (entre temps le train s'était fait caillasser, et on avait pris 15 minutes de retard). C'est après de (déchirants) adieux que je monte dans le métro, utilisant mon premier -et dernier- ticket du séjour.
Après quelques minutes, je retrouve Erylin, qui me remet les clés de chez Maïata après une discussion brève mais intense sur la thermodynamique, et autres joyeusetés. La voilà déjà repartie bosser, et je me retrouve à nouveau seul dans les sous-sols de la ville. Je remonte à la surface quelques arrêts plus loin, et marche tranquillement vers la rue de mon hôte, que je croiserais d'ailleurs quelques minutes à mon arrivée. Une fois encore, la discussion n'excède pas les cinq minutes, et je me décide à sortir me balader. Je profite des quelques heures que j'ai devant moi pour retrouver un ami récemment installé sur Paris. Deux heures plus tard, c'est Peter qui me contacte, pour me proposer d'aller manger en ville avec "nous".
Me voilà, une demi-heure plus tard, Gare du Nord, au milieu d'une quinzaine de personnes que je ne connais ni de vue, ni de nom. Au fil de la discussion, je retiens quelques noms. La fille en face de moi, c'est Elu, de l'autre forum. À coté, Ciel étoilé. Une rencontre intéressante. Un peu plus loin, Peter, Léa, Yolaine, et d'autres personnes dont le nom ou le pseudo me sont plus ou moins familiers. Petit débat sur les relations maître-élèves (et oui, l'éternel...). Petite conversation téléphonique avec la mère de Shinaï. Maïata nous rejoindra un peu plus tard dans la soirée. Elle aussi aura eu droit à la mère de Shinaï. Nous nous séparons un peu plus tard dans la soirée, et Maïata et moi décidons de retourner à pied Gare de Lyon. Sans surprise, nous arrivons sur place une bonne heure avant le train de Shinaï, qui doit nous rejoindre aux alentours de minuit.
Comme toujours, je me retrouve agréablement surprise de notre capacité à discuter d'à peu prêt tout ce qui nous passe par la tête sur le chemin de la gare et en attendant le train. Pas mal de sujets y sont passés. La partie sur les relations amoureuses et la liberté est surement la seule qui me laissera un souvenir. Après avoir passé un quart d'heure à débattre pour se décider à faire les trente mètres qui nous séparaient de la bordure du quai, nous finissons par décider de rester vautrés sur les inconfortables bans de la gare en fixant désespérément le panneau des arrivées.
Shinai nous rejoins finalement, et nous marchons vers l'appartement de Maïata, qui passa d'ailleurs tout le trajet à baver sur se nouvelle Slack-Line, fraîchement livrée de Marseille. La pluie commence à tomber, heureusement c'est une fausse alerte. Le temps restera acceptable tout le week-end.
Après s'être mis d'accord sur le fait qu'on essayerais même pas de se lever tôt le lendemain, et ouvert la boite de la tant attendue Salck-Line, nous allons finalement nous coucher.
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