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26 décembre 2012

Paradoxe social #2

Réflexion sur les relations.

J'ai grandi à une époque ou quand on casse quelque chose on le change, on n'essaye même pas de le réparer. Comment voulez vous qu'à cette époque on sache encore aimer ? Alors qu'il est tellement plus simple quand on casse une amitié de juste la changer ? Non. Ce serait tellement con. Je me construis sur mes erreurs. C'est quand je me détruis que je me reconstruis mieux. Pourquoi ça ne serait pas pareil, là ? Pourquoi un lien brisé et réparé ne serait pas plus fort, plus beau, plus mature ?

Est-ce que c'est vraiment sain de compter sur les relations ponctuelles, simplement trouver quelqu'un avec qui on s'entend, et si jamais on ne s'entend plus, trouver quelqu'un d'autre ? Oui, c'est beau, oui, c'est confortable. C'est surtout un moyen de ne pas s'attacher. Avoir les avantages sans les défauts. Stupid. Je dois apprendre à réparer. Réparer les liens.

Pas d'attache, pas de douleurs. Pas de douleurs, pas d'apprentissage ?
Ai-je besoin d'en apprendre sur les relations ? Ou est-ce simplement que je n'en veux pas ? Si c'est si simple, il me suffit de dire non. Non à toute relation durable, non à tout lien, non à toute attache.

Remonte. Trois ans. Déjà trois ans. Tu tenais le discours inverse.
Non seulement je le faisais, mais je le tiens toujours. Je ne l'applique juste plus.
J'ai à nouveau peur des autres.

Pourquoi ? Par ce que je veux partir et les autres rester. Alors je dois trouver ma Belle. Si nos routes se suivent, le lien vivra. Je ne veux pas suivre la voie d'un autre, ni forcer quelqu'un à suivre la mienne.

Aimer, c'est regarde ensemble dans la même direction.

J'ai déjà une Belle. Pas question d'en changer, à nous de trouver ou regarder. Même si ça fait mal, on peut toujours réparer. Pas besoin de changer.

Rule #4 : Once you've found love, don't ever let it go.

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